Cam Posteur Divin V3
Nombre de messages : 6362 Age : 31 Date d'inscription : 21/10/2007
| Sujet: La Suisse douchée coulée ! Mer 11 Juin - 21:26 | |
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Malgré l'ouverture du score de Yakin, la Suisse s'est inclinée face à la Turquie (1-2), mercredi soir à Bâle, dans le Groupe A de l'Euro 2008. Les hommes de Fatih Terim ont égalisé par Senturk et arraché la victoire grâce à Turan. Un résultat qui qualifie le Portugal pour les quarts de finale. La Nati, elle, quitte donc "sa" compétition par la petite porte, dès sa deuxième sortie.
Il y avait de la revanche dans l'air, mercredi soir à Bâle, entre Suisse et Turquie. La dernière confrontation entre ces deux équipes, le 16 novembre 2005 à Istanbul, lors des barrages de la Coupe du monde 2006, avait donné lieu à un piètre spectacle puisque les Helvètes avaient été passés à tabac en fin de match après avoir validé leur billet pour le Mondial à venir. Mais à contexte différent, enjeu différent. Les Suisses n'avaient pas besoin de se disperser. Une défaite et c'est "leur" Euro qu'ils allaient quitter, dès leur deuxième rencontre.
Mais, quatre jours seulement après leur défaite contre la République tchèque (0-1) pour leurs débuts, les hommes de Köbi Kuhn n'ont pas su se rebeller. Pis, ils ont bu la tasse face à une équipe turque bien plus à l'aise après le repos (1-2). Ce deuxième revers les condamne déjà à dire au revoir à la compétition, car avec zéro point au compteur dans le Groupe A, les Suisses n'ont plus aucun espoir de voir les quarts de finale. En revanche, ce résultat, cruel pour les hôtes, arrange bien le Portugal qui, tout juste vainqueur de la République tchèque (3-1), a appris qu'il avait son billet en poche pour la suite du tournoi et qu'il serait, quoiqu'il arrive, premier de la poule.
Sous un rideau de pluie, ce match a eu du mal à se décanter sur une pelouse vite transformée en piscine. Les Turcs se montraient plus actifs en début de rencontre. Nihat, associé à Tunçay en pointe, sollicitait Benaglio en guise d'avertissement (6e). Sans frais. Plus incisifs au milieu du terrain, les hommes de Fatih Terim durcissaient le ton. Leur vivacité posait problème à Inler et Fernandes, dans l'entre-jeu, trop tendres pour prendre le dessus. La supériorité technique des Turcs devenait également plus marquée à mesure que les trombes d'eau arrosaient le pré. Mais les Suisses, galvanisés par une première tentative lointaine d'Inler (19e), allaient sortir de leur réserve.
Yakin manque le coche
Pas en reste, le milieu de terrain de l'Udinese alertait ensuite Yakin qui, côté gauche, enroulait sa frappe mais Volkan se détendait parfaitement (24e). Le gardien turc devait de nouveau s'opposer à un coup franc de Barnetta (25e). Abandonné par sa défense, gênée par la multitude de flaques, Volkan n'allait pas résister plus longtemps. Derdiyok, alerté dans la profondeur par Inler, éliminait le dernier rempart turc et centrait sur Yakin, seul, qui n'avait plus qu'à pousser le ballon au fond des filets (1-0, 32e). Le buteur suisse était même tout proche du doublé quand Barnetta le servait au deuxième poteau avant qu'il ne manque le cadre d'un rien (35e).
Une occasion que les Suisses allaient ensuite regretter. Car une fois la pluie évaporée, la Turquie est revenue après le repos avec des intentions retrouvées. Servi par Nihat, Senturk se chargeait de le confirmer en catapultant sa tête dans la cage de Benaglio (1-1, 57e). Incapables de réagir sous la pression adverse, les Suisses se recroquevillaient, et ils allaient le payer cher. D'autant plus que, sur un contre mal négocié, Yakin ne parvenait pas à tromper Volkan (83e). Tunçay donnait donc un premier avertissement en se jetant sur la ligne helvète sans parvenir à intercepter le cuir (73e), puis Turan, dans l'axe, tentait sa chance de loin. Sans savoir ce que cela allait donner.
Sa frappe, contrée... par Müller, terminait sa course dans le but de Benaglio, médusé (2-1, 90e +2). Cruel pour la Nati pour qui, décidément, rien n'aura été comme il faut dans cet Euro. La blessure de Frei, atout n*°1 en attaque, face aux Tchèques avaient plombé le moral des troupes, elles ne s'en sont pas relevées. L'honneur, c'est désormais tout ce qu'il reste aux Helvètes, qui devront tenter de saluer leurs supporters en proposant plus de jeu face au Portugal. Les Turcs, eux, disputeront une véritable finale pour la deuxième place contre la République tchèque. Seul le vainqueur continuera son chemin. | |
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