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Posteur Divin V3
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 |  Sujet: Une victoire et des questions .  Jeu 21 Aoû - 15:08 | |
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Pétrie de bonnes intentions, l'équipe de France a renoué avec la victoire jeudi soir à Göteborg face à la Suède (3-2). Un succès amical forcément bienvenu après le fiasco de l'Euro 2008, mais dont l'élaboration s'est révélée plus laborieuse qu'il n'y paraît. Les Bleus n'ont pas changé tant que ça.
La victoire des Bleus en Suède n'a pas effacé tous les doutes nés de l'Euro. (Reuters)Bien sûr, considérer que rien n'a changé en équipe de France deux mois après la désillusion du Championnat d'Europe des nations serait excessif. Embarquée comme elle l'était à l'Euro, la sélection tricolore se serait certainement révélée incapable de battre la Suède sur sa pelouse il y a quelques semaines. En cela, la petite mise au point de la Fédération a sans doute porté ses fruits. Invités à faire preuve de plus de générosité sur le terrain, les Bleus n'ont pas failli dans ce domaine, au risque, parfois, d'en oublier les fondamentaux défensifs.
Attendue au tournant dans ce secteur qui avait littéralement pris l'eau au mois de juin dernier en Suisse, la France a commis mercredi soir quelques fâcheux impairs devant sa surface. Plutôt logique, si l'on considère que le "back four" tricolore aligné en Suède par Raymond Domenech était inédit, avec Bacary Sagna dans le couloir droit, Patrice Evra sur le flanc gauche et une charnière centrale William Gallas-Philippe Mexès particulièrement prometteuse sur le papier. Cueillie à froid dès la 6e minute sur un but somptueux de Henrik Larsson, la défense française a vécu une première période délicate, trop souvent suppléé par un excellent Steve Mandanda, auteur à Göteborg de plusieurs parades réflexes déterminantes.
De fait, il aura davantage fallu observer la moitié de terrain scandinave pour trouver matière à satisfaction. Malgré le premier acte calamiteux du capitaine de soirée Thierry Henry, lequel s'est attaché à faire honneur à son brassard après le repos, en délivrant notamment une passe décisive de toute beauté à Sidney Govou, les Bleus ont su monter en régime au fil du match, pour finalement livrer une copie convaincante. Encore perfectible, la complémentarité entre le Barcelonais et Karim Benzema s'est avérée en nets progrès. Comme Florent Malouda du reste, que l'on avait plus vu aussi appliqué en sélection depuis plus d'un an. Récompensé de son abnégation par un doublé, Sidney Govou a également marqué des points en Suède. Et pourtant...
Domenech se fait discret
Pourtant s'il est encore prématuré de tirer des conclusions sur cette équipe de France nouvelle, en particulier à l'issue d'un match du mois d'août traditionnellement anecdotique, l'on peut d'ores et déjà constater que Raymond Domenech est resté fidèle à ses convictions pour cette reprise internationale. Alignés dans ce 4-4-2 bien à plat, qui a fait leurs dernières désillusions continentales en date, les Bleus ont peiné à trouver le liant nécessaire entre les lignes pour déstabiliser leurs adversaires, ne trouvant la solution sur les flancs que tardivement, sous l'impulsion de Malouda, Govou ou Sagna.
Le coaching minimaliste du sélectionneur français aura également posé questions. Dans une rencontre amicale censée introduire des éliminatoires de Coupe du monde et donc, donner lieu à des expériences tactiques et stratégiques, Raymond Domenech s'est révélé bien discret. Outre l'entrée en jeu insignifiante de Yoann Gourcuff dans les vingt dernières secondes, seul Alou Diarra est venu apporter du sang neuf aux Bleus au cours du match. Un remplacement à la 70e minute, en lieu et place de Florent Malouda, qui a alors découvert le flanc gauche français et compliqué plus encore la tâche d'un Patrice Evra déjà peu à son avantage dans son couloir. Tout cela pour un impact fatalement limité, malgré la bonne volonté du Bordelais qui se sera au final surtout illustré par une faute dans la surface sur Källström synonyme de penalty.
Avec les retours de Franck Ribéry, Samir Nasri et Hatem Ben Arfa, Raymond Domenech disposera néanmoins dans les prochaines semaines d'une plus large palette pour animer le front de l'attaque tricolore. Pour ce qui est de la base, les défenseurs titulaires mercredi soir à Göteborg, en manque flagrant d'expérience commune, ont peut-être donné, bien malgré eux, raison aux absents du jour - Eric Abidal en tête - à l'exception d'un Bacary Sagna séduisant. Le match du 6 septembre face aux Autrichiens - auteurs mercredi du match nul (2-2) en Italie -, premier rendez-vous des Bleus dans le cadre des qualifications pour le Mondial 2010, sera assurément un tout autre révélateur. En attendant, l'équipe de France est au moins repartie de Suède avec le sentiment du devoir accompli. A défaut de certitudes... | |
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