ASUSTeK, très critiqué ces derniers temps pour avoir sorti des Eee PC
"onéreux", pourrait bien frapper un grand coup l'année prochaine en proposant un Eee PC à 200 $, soit un peu plus de 150 €. Et quand on sait qu'ASUS respecte à peu près le rapport €/$, contrairement à certains de ses concurrents, le rêve de voir un ultraportable entre 150 et 175 € en Europe en 2009 pourrait bien devenir réalité.
L'Europe aime ASUSSelon Jerry Shen, patron d'ASUS, 70 % de ses netbooks (Eee PC) sont vendus avec des disques durs, tandis que seulement 30 % disposent de SSD. Mêmes pourcentages entre Windows (70 %) et Linux (30 %).
Si pour Shen, les Eee PC d'une taille de 7 et 8,9 pouces disparaîtront à terme pour être remplacés par leur déclinaison 10 pouces, alliant petites taille et poids, et clavier "agréable", ASUS espère écouler l'année prochaine environ 20 millions d'ordinateurs portables (dont 7,5 millions d'Eee PC). De quoi permettre à la firme taiwanaise de faire partie du top des vendeurs d'ordinateurs, notamment en Europe, zone où ASUS génère 53 % de son chiffre d'affaires (total) soit dit en passant (contre 36 % pour l'Asie Pacifique).
Des marges confortables sur les cartes mères47 % de son chiffre d'affaires a d'ailleurs pour source uniquement les ordinateurs portables, et 22 % les Eee PC. En somme, 69 % de ses revenus proviennent des portables et des netbooks. ASUS table sur 3,7 millions d'ordinateurs vendus lors du dernier trimestre (dont 1,7 million d'Eee PC), tandis que 3,4 millions d'unités ont trouvé preneur lors du troisième trimestre.
Le secteur des cartes mères et des cartes graphiques, qui représente pour sa part 19 % des revenus d'ASUS, génère 25-30 % de marges brutes pour les premières (cartes mamans) et 15-20 % pour les secondes (GPU).
17 millions de cartes mères ASUS ont été écoulées lors des neuf premiers mois de l'année, et le géant asiatique espère atteindre près de 23 millions d'unités d'ici la fin de l'année.