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 [Interview] Trevor Murdoch parle de Lance Cade

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Nyarno
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Nyarno


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MessageSujet: [Interview] Trevor Murdoch parle de Lance Cade   [Interview] Trevor Murdoch parle de Lance Cade Icon_minitimeVen 24 Sep - 14:15

Dans une interview assez longue et émouvante pour SLAM! Wrestling, Trevor Murdoch parle de Lance Cade, de leur team, des problèmes de Cade avec les substances illicites... Enjoy.


Citation :
Lorsque Lance Cade est mort, le 13 août dernier, Trevor Murdoch a perdu beaucoup plus qu'un partenaire. Il a perdu son meilleur ami, celui que ses enfants appelaient Oncle Lance.

"La WWE pensait qu'elle avait juste mis deux mecs ensemble pour faire du fric. Ils ne savaient pas qu'ils mettaient ensemble deux mecs qui deviendraient les meilleurs amis du monde. Et ça me brise le coeur, tout le temps," dit Murdoch en fondant en larmes. "C'est très difficile d'en parler maintenant."

Mais il en a parlé.

Dans une conversation exclusive d'une heure et demie avec SLAM! Wrestling, Murdoch a partagé avec nous ses souvenirs de Lance Cade, et nous a parlé des addictions qui ont coûté la vie à son ami, à seulement 29 ans.

"Ca fait trois semaines et demi que mon partenaire nous a quittés, et tu es la première personne à qui j'en parle, tout simplement parce que je ne veux pas que les gens croient que je me sers de la tragédie de mon meilleur ami et du fait qu'il soit parti pour me faire de la pub," dit Murdoch.
"Parce que j'échangerais n'importe quoi, à part ma femme et mes enfants, pour ramener cet homme à la vie, et pour qu'il soit avec ses enfants. C'est une tragédie et à cause de ça, je me bats avec Jésus parce que je ne comprends pas pourquoi il a pris un homme aussi bon."

Murdoch et Cade ont fait équipe de 2005 à 2008 à la WWE, et ils ont gagné les titres par équipes de RAW à trois reprises. Ils ne sont plus apparus à la TV WWE depuis 2008, bien que Cade ait été brièvement réengagé fin 2009.

Aujourd'hui tenant d'un bar à Eldon, dans le Missouri, et catcheur à temps partiel le week-end, Murdoch (de son vrai nom Bill Mueller) insista sur le fait que ses pensées n'étaient pas très claires (note de Nyarno : il n'avait pas préparé ce qu'il disait, quoi). A la télé, Murdoch est "country by nature" (NDN : je pense qu'ils parlent de sa gimmick de redneck) et son accent haut-en-couleur ressort (NDN : pas sûr de ce passage).

"Mes enfants l'appelaient oncle. Il nous rendait visite à Noël. Quand on était chez lui, à Omaha, j'allais manger avec lui, sa soeur et sa grand-mère," dit Murdoch. "Quand on était à San Antonio, j'allais chez lui, on mangeait ensemble. Il me faisait visiter la ville, rencontrer ses amis. Et quand on était dans le Missouri, on sortait tout le temps." A Eldon, Cade se rendait à l'école de Harley Race, où Murdoch avait étudié l'art du catch, pour bosser avec les élèves.

Le jour de la mort de Cade, Murdoch fut réveillé par sa femme Amanda et un autre disciple de Race, Darin Waid, manager au restaurant de Murdoch. Il pensa tout d'abord que quelque chose était arrivé à Harley Race.

"Harley n'a rien, c'est à Lance qu'il est arrivé quelque chose.
- Qu'est-ce qui s'est passé ?
- Il est mort.
- Vous venez juste de me réveiller, c'est pas vrai ?"

Murdoch prit son téléphone portable et vit qu'il avait reçu un texto de Shawn Michaels, entraîneur de Cade et ami de lui et Murdoch, lui disant d'appeler.

"Je l'ai appelé. Je lui ai dit : "Shawn" - je ne lui ai pas crié dessus, j'ai essayé d'être respectueux - "qu'est-ce que c'est que ces histoires sur Lance qui serait mort ?". Et il m'a dit : "Je suis désolé, gamin, mais il nous a quittés.""

Michaels était solide, il l'a aidé à gérer son chagrin, raconte Murdoch.
"C'était tellement réconfortant de voir que même un homme comme lui était aussi abattu que je l'étais, et qu'il y avait quelqu'un qui pouvait comprendre et faire de son mieux pour faciliter les choses."

"Shawn était au-delà de tout ça, il ne s'est jamais inquiété de ce qu'il ressentait. Le truc, c'était... qu'un de ses garçons nous avait quittés. A l'enterrement, à la visitation (NDN : quelque chose en rapport avec la religion chrétienne), ça crevait les yeux, l'impact que Lance avait eu sur sa vie et sur la mienne. On ne se rend compte de l'importance et de l'impact qu'a eu quelqu'un sur notre vie que lorsqu'elle nous quitte.".

Murdoch se surprend "tout le temps" à chercher son téléphone pour l'appeler.

"J'ai des photos de nous partout chez moi, mon fils a même une figurine de lui."

La mort d'Oncle Lance a laissé un vide énorme dans la vie de toute la famille, nous dit Murdoch.

"Ca leur a brisé le coeur. Comment expliquer à deux enfants de 4 et 11 ans qu'un homme qui n'était même pas gros se retrouve au Paradis à 29 ans ? Mon fils, que Dieu le garde, il ne comprend pas pourquoi on l'a mis sous la terre alors que son âme est montée au ciel. Comment expliquer à un gosse de 4 ans qu'il est toujours vivant dans son coeur ?"

"Certains parents vous diront qu'il ne faut pas impliquer ses enfants dans quelque chose comme ça. A mon avis, au final, quand ils grandiront, mes enfants voudront une "closure" (NDN : Une fermeture ? WTF ?). C'est difficile pour lui de comprendre ça, et pour nous en tant que parents de lui expliquer. Mais j'espère qu'en grandissant, il comprendra qu'il vit à la fois dans son coeur et au paradis, et qu'il est toujours avec nous."

Il y avait peu de personnes de l'industrie à l'enterrement. "Il y avait moi, Shawn, Charlie Haas, et [l'arbitre] Marty Elias. Pour être franc, nous étions les personnes les plus importantes, celles qui devaient être là."


La rencontre d'un nouveau partenaire


Malgré qu'il ait du mal à contrôler ses émotions, Murdoch continue et nous raconte l'histoire de Cade et Murdoch.

Murdoch catchait sous le nom de Trevor Rhodes, un type issu de l'école de Harley Race, quand il a eu une pause pour catcher en dark match pour la WWE. John Laurinaitis et Chris Benoit ont remarqué le jeunot qui avait brièvement catché à l'ECW et la TNA en tant que Stan Dupp, et il a été engagé dans le but de l'envoyer en développement.

Au même moment, on venait de décider de réutiliser Lance McNaught, qui catchait en tant que Garrison Cade, et faire quelque chose de plus grand. L'idée était que Cade ferait équipe avec le stéréotype du camionneur, un mec qui se battrait pour s'amuser. Kevin Fertig, qui deviendrait plus tard le "vampire" Kevin Thorn, était pressenti pour ce rôle, mais Laurinaitis avait décelé un petit quelque chose en Murdoch et voulait que Cade décide.

"Lance a été un homme. Il était plus proche de Kevin, il était pote avec Kevin, il avait bossé avec lui en développement... Il a dit : "Je crois que Trevor et moi, on bosserait mieux ensemble"," se souvient Murdoch. "C'était la naissance de Cade et Murdoch."

La nouvelle team a reçu un push presque dès le départ. "On ne s'y attendait pas du tout," avoua Murdoch, qui devait s'améliorer grandement en très peu de temps (NDN : steep learning curve, une pente d'apprentissage très raide).

"J'ai fait ça de façon aussi old-school que possible. Je n'étais jamais allé en développement, je ne savais pas du tout comment fonctionnait la WWE, comment on jouait le jeu ; comme dans tous les métiers, il y a des façons de se faciliter les choses, et des façons de rendre le tout très dangereux - on doit comprendre comment le tout fonctionne," a-t-il dit. "Lance et les autres gars qui ont été en développement ont été habitués à ça, lentement mais sûrement, ils ont appris comment se débrouiller. Je faisais quelque chose dans le style "suivre le leader", et Lance était du côté politique de la chose."

La différence entre leurs physiques et leurs attitudes sur le ring ont fait de cette équipe une équipe intéressante, mémorable.

"A chaque fois, on était sur la même longueur d'ondes, au même niveau. C'était quelque chose que j'appréciais à propos de Lance : il me comprenait en tant que personnage et catcheur, et me respectait pour ces deux aspects," dit Murdoch.
"Beaucoup de gens me jugent et disent : "Oh, je sais pourquoi Trevor Murdoch n'y est pas arrivé, il était gros, il ne rentrait pas dans le moule, tout ça.""

"Lance savait que je le soutenais, et que je serais toujours là. Mon apparence physique n'avait pas d'importance, parce que le personnage en lui-même avait besoin d'un mec qui me ressemblait. Comprenez-moi bien, peut-être que je cherche à justifier le fait que je suis paresseux et que je déteste aller à la salle de sport. Mais le fait que je sois comme je suis a renforcé mon personnage, parce que je n'essayais pas d'être un catcheur athlétique. J'essayais d'être un agressif, méchant, bagarreur, sale c******."

"Lance l'a compris, et il me respectait sur ce sujet. Il ne m'a jamais vu comme un élément négatif pour la team ; il ne m'a jamais vu comme n'étant pas un de ces mecs taillés en V et étant un élément négatif pour la team à cause de ça, parce qu'il savait qu'à chaque fois, j'étais là et je le couvrais, et que j'apportais d'autres trucs à l'équipe que les gars d'aujourd'hui n'apportent plus."

Réciproquement, Murdoch pensait que Cade jouait parfaitement son rôle.

"Je le comprenais en tant que personnage, parce que c'était un beau gorille musclé de 110 kilos. Je vais prendre l'initiative et avouer que c'était un beau motherfucker. Pardonnez mon langage, mais il l'était vraiment. Je sais que je parle comme un gay, mais il était mon meilleur ami."


Au sommet de la WWE


Que ce soit avec des teams de beaux gosses comme les Hardys et London & Kendrick, ou des mecs plus durs à cuire comme Cryme Tyme ou les Highlanders, Murdoch et Cade avaient un plan en tête.

"On y allait et on faisait croire aux gens qu'on brutalisait tout le monde. Que quand on cognait les autres, on ne se posait pas de questions," dit-il. "Pour nous démarquer, on voulait brutaliser les gens... "Vous savez, j'aime pas ces mecs. Je trouve que ce Murdoch est gros, et que ce Cade ne pourrait pas parler même si on lui donnait un script à lire. Au final, ils démolissent les gens.""

"C'est comme ça qu'on voulait que les gens nous voient, que ce soit quand vous nous voyiez entrer dans le ring, quand vous achetiez un ticket, ou quand vous nous voyiez à la TV, chez vous. Que vous saviez que vous alliez voir une bagarre, que ce soit cinq, dix ou quinze minutes. Peu importe, vous saviez au moins que vous verriez une bagarre."

Murdoch dit que leurs adversaires voudraient toujours remonter sur le ring avec eux parce qu'ils savaient que Cade et lui seraient là. C'est pourquoi il voyait les parfaits adversaires en les Hardys et Kendrick & London.

"Ces types feraient tout leur possible, même si ça voudrait dire qu'on les blesserait. Ils faisaient ce qu'il fallait pour le match. Et ils savaient que lorsque viendrait le moment de leur rendre les coups, on le ferait," dit Murdoch. "Ils détestaient ça, mais ils savaient qu'on n'avait que six minutes, et que la qualité primait sur la quantité. Au final, ces combats étaient bien meilleurs que la plupart des choses du programme de la soirée, d'après moi. Ils étaient des gars qui aimaient le catch."

"Lance et moi, vous nous parlez des Hardys, je vous garantis que quelle que soit l'interview de Cade que vous entendrez, il vous dira que la feud avec les Hardys était la meilleure période de notre carrière. Je vous dirai la même chose. Les seules personnes qui s'en rapprochaient, c'étaient London & Kendrick, et Shawn et Triple H. Et la seule raison pour laquelle Shawn et Triple H sont les deuxièmes, c'est qu'on n'a eu que six semaines avec eux. Dans le monde du catch, c'est rien."

Cade et Murdoch ont remporté les World Tag Team titles en trois occasions, en automne 2005 pour la première fois, et un dernier run deux ans plus tard.

Le duo a passé tellement de temps ensemble que la femme de Murdoch appelait Cade "L'autre femme".

"90% du temps, c'était juste lui et moi. Si j'arrivais dans une ville avant lui, je l'attendais et on louait une voiture. S'il arrivait avant moi, il m'attendait," dit Murdoch. "On avait un très puissant lien en tant que partenaires, et plus que ça même, on était amis."

"Quand on a dit qu'on était la dernière tag team old-school, on le pensait, parce qu'on partageait littéralement les chambres d'hôtels, on louait des voitures ensemble. Quand vous voyiez l'un, vous voyiez l'autre. C'était une blague qui revenait dans les vestiaires, on disait que quand vous vous en preniez à l'un, vous vous en preniez à l'autre, peu importe le sujet. Lance et moi, on en parlait : "Pourquoi j'étais en colère après ce type ?". On en parlait, mais vraiment, dans ce business où c'est "tuer ou être tué", il savait que je le couvrais et je savais qu'il me couvrait."

Peu de personnes avaient accès à leur monde. L'arbitre Marty Elias était l'un d'entre eux, et Shawn Michaels, l'entraîneur de Cade, était un autre.

Le HeartBreak Kid était aussi un mentor et un "sounding board" (NDN : pas compris).
"Il y a certaines choses que Lance et moi faisions sur la route, et il y a certaines choses qu'on faisait avec Shawn dans la voiture," expliqua Murdoch. "Et c'était pas du style - et je n'essaye pas de bêtement le citer (NDN : name drop signifierait citer une personne célèbre qu'on prétend connaître...) - mais quand vous êtes avec Shawn, ce n'est pas comme Shawn disait : "vous ne pouvez pas jurer, vous ne pouvez pas fumer, vous ne pouvez pas chiquer". Ca n'a jamais été comme ça. C'était par pur respect personnel pour Lance et moi, surtout parce que Shawn jurait aussi de temps en temps. C'était juste par pur respect, on ne voulait pas le mettre dans cet environnement."

(Je n'ai pas bien compris le paragraphe suivant. L'idée est que Shawn a sauvé les carrières de Lance et Trevor plusieurs fois, parce qu'il sait ce qui se passe et comment, et qu'ils étaient sincères les uns envers les autres)

Murdoch s'est ensuite lancé dans une histoire où Shawn a vraiment fait la différence. Lui et Cade pensaient être prêts à monter dans la carte.

"On est allés le voir et on lui a dit : "OK, on va dans le bureau de Vince, tout de suite. On se fout de savoir qui s'y trouve. On va lui dire ce qu'on veut faire. On va lui dire ce qu'on va faire, parce que c'est ce qu'on mérite, et c'est ce qu'on sait qu'on peut faire, et c'est comme ça qu'il va faire du fric avec nous.""

"Et là, Shawn nous a dit : "Ecoutez, bande d'idiots, je les ai entendus parler de vous et des Hardys. ... Laissez-les faire, abrutis. Restez tranquilles. Vous bossez durs et ils l'ont remarqué." Il nous a dit : "Croyez-moi, c'est pas parce que je leur ai dit, ils l'ont vu tout seuls.""

Le lien entre Murdoch et Cade est décidément très old-school, et c'est comme ça que Murdoch pense que ça devait être.

"J'ai vu beaucoup de tag teams qui fonctionnaient pas 10% aussi bien que Lance et moi, parce qu'ils s'entendaient pas 10% aussi bien que Lance et moi, dans les coulisses," dit-il.


La séparation


L'entente qui régnait dans la team dura jusqu'à la séparation en 2008, avec l'intention d'envoyer Murdoch en chanteur de country babyface à SmackDown, et de laisser Cade s'allier à Chris Jericho à RAW.

Ils avaient été prévenus de l'imminence de la séparation, et ils décidèrent de se mettre mutuellement over, autant que possible.
"Je suis allé le voir et je lui ai dit : "Hé mec, écoute, mets-moi KO. J'ai besoin de la sympathie des gens en tant que babyface." Aujourd'hui, beaucoup de gens pensent qu'il faut être cool pour être un babyface. Oui, je suis d'accord. Mais à mon avis, les gens qui s'occupent des babyfaces sont des gens avec qui on peut avoir une sorte de contact émotionnel. Et qui ne sait pas ce que ça fait, de se faire trahir par son pote ? Vous essayez quelque chose de différent et il vous laisse tomber. Je vous le dis, si vous regardez la séquence à nouveau, mon frère, faites-le au ralenti, regardez ce gros, ce foutu gorille me casser la tête. Mais on avait tous les deux compris, il l'avait compris aussi, que ça lui donnerait de la bonne heat solide dont il aurait besoin pour ce programme avec Jericho."

Cade avait été incapable de vraiment démolir Murdoch avec ses poings. "Une fois en coulisses, j'avais jamais entendu mon meilleur ami me demander aussi souvent si j'allais bien. Et je crois que ça lui a fait peur quand je suis allé le voir et que je lui ai dit "je vais bien", sachant que ce Put*** de gorille m'avait donné son meilleur coup. J'ai commencé à le taquiner : "tu frappes comme une fille. T'as même pas pu m'ouvrir. Je suis resté là. Espèce de lavette." "Oh, tu sais, je..." "Je l'ai bien senti, c******. Je sais que t'as pas retenu ton coup.""

Cependant, quand il s'est avéré que le personnage de chanteur de Murdoch ne fonctionnait pas aussi bien que prévu - il n'avait pas de véritable entraînement et il était mis de côté, même les commentateurs n'ont pas fait grand-chose pour le mettre over - tout espoir de décrocher un programme s'est évaporé.

"Le fait qu'on soit trois fois champions du monde par équipes ne comptait pas vraiment, pas plus que le fait d'être probablement la tag team la plus vue, la plus vue des années 2000 selon moi, et très certainement dans les quatre années qu'on a passé ensemble. On pensait vraiment en avoir assez eu, que les gens nous connaissaient assez pour avoir un long et bon programme pour séparer la team. Et certainement, nous donner au moins ce qu'ils ont donné à Cryme Tyme - ils leur ont filé un leather strap match ! Vous vous foutez de moi ?"

Le push en solo dans leurs brands respectives devait être une étape de leur rêve commun, dit Murdoch.

"Lance et moi, on a toujours dit vouloir ce titre Intercontinental. C'était un peu notre rêve à nous, notre rêve à tous les deux - et on savait qu'on pouvait pas l'avoir en même temps, qu'on pouvait pas être une tag team si l'un de nous l'avait. Mais c'était un peu notre objectif personnel parce que le titre Intercontinental est le titre des bosseurs. Même à l'époque où Hogan avait le titre heavyweight, les bosseurs, les mecs qui portaient le show étaient les tenants du titre Intercontinental. Surtout quand c'était Shawn qui avait le titre. Un tas de mecs qui avaient bossé très dur a porté ce titre."

A la place, Murdoch a demandé son licenciement pour retourner chez lui. Il a régulièrement catché sur la scène indy, et a même bossé brièvement à la TNA sous le nom du "Outlaw" Jethro Holliday.


Le début de la fin


Cade est resté avec Jericho quelques semaines, puis un accident dans un avion a conduit à son licenciement en octobre 2008.

Dans le vol de nuit de la Californie à San Antonio, Cade souffrait d'une épaule endolorie. Selon Murdoch, Cade "a pris quelques somas (NDN : un médicament pour relaxer les muscles), et il s'est retrouvé inconscient, il a fait ce qu'il aurait dû faire, sachant qu'il resterait trois heures dans l'avion - il a attaché sa ceinture, il a mis ses lunettes de soleil, il a rangé ses affaires (NDN : put everything up ?) et s'est appuyé la tête contre son siège pour s'endormir et se réveiller quand il serait à la maison, atterrir à San Antonio et être à la maison. Mais en fait, il avait le pied qui dépassait dans l'allée. L'hôtesse qui a essayé de lui faire retirer son pied n'arrivait pas à le réveiller. Lilian Garcia était assise à côté de lui. Lance avait un peu de (chewing-gum ? chique ?) dans sa bouche et il en avait un peu en dehors de la bouche. Elle a paniqué et elle a dit qu'il faisait une attaque."

D'après Murdoch, le besoin de dormir dans l'avion était tout ce qu'il y a de normal. Souvent, les catcheurs se rendent à l'aéroport de suite après un show plutôt que de rentrer quelques heures à l'hôtel.

"S'il était irresponsable, il l'aurait fait à l'aéroport, mais il a attendu d'être dans l'avion. Son épaule le dérangeait. Il a attendu d'être quelque part où il savait qu'il pouvait se reposer sans embêter personne, sans être en danger. Et quelqu'un a sorti les choses de leur contexte et a exagéré les choses. Ce qui s'est passé, m'a-t-il dit, c'est qu'il s'est réveillé à l'hôpital. Les médicaments qu'il a pris ont fait leur boulot. Il les a pris pour s'endormir et se réveiller une fois à San Antonio. Mais tout le monde a sorti les choses de leur contexte et les a exagéré. Maintenant, si vous regardez cette histoire, est-ce qu'ils ont exagéré ? Oui. Cette histoire, ils l'ont exagéré au possible."

Murdoch continua.
"Ca ne méritait pas de prendre de telles mesures. Ca ne méritait pas de le faire renvoyer. Mais Lance a aussi compris la position de la WWE, le fait qu'ils avaient dû ramener un avion dans l'aérogare, c'était une histoire très publique et la WWE devait se protéger. Il l'avait compris."

Murdoch avoue que c'était un signal d'alerte pour l'addiction de Cade aux médicaments. "Lance m'a dit : "Trevor, ça m'a fait peur. C'était horrible.""

Viré, Cade fut de nouveau engagé en automne 2009, puis licencié au printemps 2010.

C'est une histoire d'opportunités ratées.

"Je suis convaincu qu'il aurait dû être une plus grosse star," dit Murdoch. Je pense qu'une addiction a pris le contrôle de sa vie, et il a combattu cette addiction, il l'a combattue, il a fait tout ce qu'il pouvait."

N'étant pas du genre à jeter la pierre, Murdoch avoua avoir aussi pris des médicaments contre la douleur à l'occasion, tout comme de la marijuana, pour affronter les difficultés de sa profession. Tout comme Cade, il a utilisé des stéroïdes, mais à l'inverse de son ami, ce n'était pas dans sa gimmick de paraître bien taillé.

Oui, ils parlaient de cette addiction aux anti-douleurs, dit Murdoch.

"On en parlait fréquemment, mais on est aussi arrivés à un point où Lance ne voulait plus m'en parler," dit-il. "Et je savais ce qui se passait.

Comme beaucoup de fans, Murdoch avoua être las de toutes ces morts dans le business du catch. "Si ç'avait été n'importe qui d'autre, ça ne m'aurait pas étonné, parce que c'est une façon très simple de se relaxer, prendre des médicaments."

Les anti-douleurs étaient un moyen de s'échapper, dit-il. "Ca n'a pas commencé comme une addiction, ça n'a pas commencé en prenant ça pour planer. Je n'étais pas avec Lance quand il en a pris pour la première fois, mais quand je l'ai rencontré pour la première fois, il était contre la marijuana, il prenait bien quelques anti-douleurs de temps en temps, mais il était vraiment contre ça à cause de tout ce qui était déjà arrivé dans le business. Après un moment, c'était plus facile de le faire, et à l'époque il n'y avait pas de Wellness Policy. C'était plus facile de faire ça que de boire, parce qu'on n'avait pas les effets secondaires, vous pouvez en prendre n'importe quand, vous pouviez le faire et personne ne serait au courant."

Les stéroïdes n'étaient pas non plus un secret.

"OK, je peux vous dire que quand il était avec moi, avant le Wellness Program, il faisait ce qu'il avait à faire pour devenir costaud. La nourriture et les protéines ne pouvaient pas tout faire, OK ? Et il vous l'aurait dit, qu'il prenait des stéroïdes anabolisants. A mon avis, c'était, comment dire, cet usage d'un tas de trucs, et un aussi long, un aussi prolongé usage, c'est ce qui a affaibli son coeur au point qu'il en mourrait."

La Wellness Policy, instaurée par la WWE en 2005 après la mort d'Eddie Guerrero, était quelque chose de positif, dit Murdoch.

"Quand il était là-bas la dernière fois, il était sur le droit chemin, il ne prenait rien parce qu'il ne le pouvait pas. C'est ça, le truc. Si vous prenez des stéroïdes, vous devez savoir exactement quand ces tests arriveront, quand vous serez testés. Personne, pas même Shawn et Triple H quand on y était, personne ne savait quand ils allaient être testés - et ces mecs étaient au top," dit-il. "Même [Triple H] serait là : "Put***, je suis sur la liste aujourd'hui." Et pourquoi il n'y serait pas ? Hé ouais, vous deviez être sur la liste. Le truc, c'était que vous deviez savoir exactement quand est-ce que ça allait vous tomber dessus pour prendre un truc, et si vous en preniez, ça devait être une si petite dose pour que vous soyez sûr que ça n'était pas dans votre système. C'était le truc dont Lance était fier, le fait qu'il n'ait jamais échoué à un test de dépistage. Jamais."

La preuve que la Wellness Policy fonctionne est la différence de taille des catcheurs comparée à l'époque.

"Regardez-les tous, sérieux, avant la Wellness Policy, même avant Batista "peeled out of there" (NDN : pas compris, mais il parle du fait que Batista était aussi musclé que Hulk) - il a toujours été super musclé, mais même lui, il a perdu. Ca ne rend peut-être pas service à la WWE en ce sens que ça montre combien de mecs se dopaient, mais ça montre aussi les effets de la Wellness Policy et ce que ça fait pour la compagnie. Mais comme pour tout, il y a des moyens de faire les choses. Je ne peux pas vraiment parler, parce que les résultats toxicologiques n'ont pas encore été délivrés, mais je sais qu'avec le renvoi de Lance, je pourrais vous parier à cent contre un que Lance était de nouveau dopé. Et je ne dis pas ça pour critiquer mon ami, mon frère. Je vous le dit parce qu'on ne peut pas se mentir à propos de certaines choses, et que ce rapport toxicologique va être livré."

Avec Cade au Japon pour les derniers mois de sa vie, il n'y avait personne pour le surveiller, pour le faire se tenir à carreau, dit Murdoch. "Il n'avait personne. Je pense que c'est une des mauvaises choses à propos de son départ de la WWE, parce que là-bas, au moins, il était contrôlé, il ne pouvait pas faire tout ce qu'il voulait. C'était très restrictif, et à mon avis, s'il avait toujours été dans cet environnement, il y aurait eu des chances qu'il soit toujours en vie aujourd'hui. Ca aurait prolongé sa vie, mais ça aurait pu aussi la sauver. Je ne sais pas."


La WWE et la relation de Linda McMahon avec les catcheurs


Dans cette conversation, Murdoch n'est ni un avocat, ni un détracteur de la WWE, son ancien et peut-être futur employeur.

"Ce que personne ne veut comprendre, c'est que personne ne nous a forcé à rejoindre cette compagnie, Lance et moi, personne ne nous a forcé à prendre part aux shows. La seule chose qu'on ait jamais demandé à Johnny Ace, c'est plus de travail. Et il vous le dira lui-même. On demandait pas plus de fric. On demandait pas de meilleurs vols, ni de meilleures voitures. On demandait plus de dates, on voulait plus de dates, on voulait bosser autant que possible, parce qu'on voulait que tout le monde sache qu'on voulait y consacrer le temps et les efforts pour être les stars qu'on savait qu'on aurait pu être. Et je peux toujours l'être, et il aurait pu l'être. Il n'y a jamais eu une seule fois où quelqu'un nous a dit : "tu dois revenir bosser, Lance, ou tu perdras ton boulot." Vous vous sentez obligé. Vous parlez de mecs, numéros un, Lance et moi aimions le business, mais on savait aussi que les types avant nous bossaient 10 fois plus que nous, que c'était plus dur pour eux que pour nous, qu'ils se blessaient plus souvent que nous, et ils y sont quand même arrivés. On voulait y arriver comme des durs, sans se plaindre, sans geindre ou pleurnicher. T'y vas et tu bouges ton cul. Si tu te blesses, tu le gardes pour toi, sois un homme autant que possible. Ne fais rien qui puisse ruiner ta carrière. Mais avec Lance, une partie de lui pensait qu'il pouvait continuer et il l'a fait. Il y a juste un petit problème : il utilisait des anti-douleurs pour y arriver."

Avec l'ancienne PDG de la WWE, Linda McMahon, dans la course pour être sénatrice du Connecticut cet automne, la mort prématurée de Cade a été utilisée par ses adversaires politiques, y compris un ancien collègue de Cade : Chris Nowinski.

"Oh, s'il vous plait, laissez-moi en parlez - et citez ce que je vais vous dire. OK, je comprends qu'il y ait des gens dans ce business qui essayent de le protéger, de le défendre. Il est un de ces types qui ne sait quasiment rien de la chose dont il parle," commença Murdoch.

"Pour être tout à fait honnête avec vous, Lance pensait que Chris Nowinski - j'essaye d'être respectueux, je ne veux pas paraître comme un redneck arriéré - mais Lance n'avait pas la meilleure opinion de Chris Nowinski. On parle d'un gars qui a simulé une commotion pour trois ou quatre ans tout en recevant un chèque. C'est très dur pour les gars qui se bougent le cul, qui se défoncent tous les soirs pour livrer de grands combats et d'avoir ce mec qui parle comme s'il était au même niveau que vous."

"Oui, Chris, félicitations, t'as fait quelque chose que je ne ferais jamais, aller à Harvard et obtenir ton diplôme. Mais ça ne fait pas de toi un catcheur, et ça ne fait certainement pas de toi un fan de catch. Lance ne lui parlait pas de ses démons, de ses addictions. Et les fois où il était avec lui, c'était en développement et ils ne se rencontraient pas très souvent."

Murdoch fait de son mieux pour contenir sa rancoeur. "Je ne veux pas avoir l'air d'un idiot à ce sujet, et je ne veux pas enterrer Chris Nowinski. Mais le truc, c'est qu'il devrait être plus honnête dans ses tentatives, à mon avis, il l'ouvre et essaye de faire connaître son nom dans cette histoire à cause de Linda McMahon."

Le père de Cade, Harley McNaught, était aussi dans les infos, protestant contre l'affirmation de Linda McMahon disant qu'elle n'avait rencontré Cade que quelques fois. Son partenaire était d'accord avec le père de Cade : ils avaient bien rencontré Linda McMahon souvent, mais ça ne signifiait pas qu'elle les connaissait.

"Quand on rencontrait Linda, on était assis là à traîner. Linda connaissait nos prénoms, mais je vous assure qu'elle ne pourrait pas vous donner nos noms de famille. Vous devez vous rendre compte que c'est son travail, et les McMahons sont très doués dans leur travail."

"Quand on discutait, c'était des conversations très vagues. "Vous êtes en bonne santé, les garçons ?" "Oui, m'dame." C'était un peu comme discuter avec votre tante que vous voyez une fois par an, parce que son boulot, c'était aux bureaux, dans le Connecticut. A moins qu'elle ne vienne aux shows TV, on ne la voyait pas. Mais je comprends, et je ne dénonce pas ce qu'a dit Harley McNaught. Ce que je dis, c'est qu'il y a d'autres façons de regarder ça. Je pense que Harley avait le coeur brisé, et je pense que quand Linda a dit qu'elle n'avait rencontré Lance qu'une ou deux fois, il l'a vu comme un manque de respect, parce qu'il savait qu'elle l'avait rencontré plus qu'une fois ou deux. Mais s'il vous plait, vous devez comprendre que ces rencontres n'avaient rien de mémorable, selon moi. Est-ce que ça veut dire quelque chose ? Elle nous a vu mais elle n'a pas eu d'influence directe sur notre carrière, vous comprenez ? Quand il s'agissait du catch, je n'appelais pas Linda, quand il s'agissait de mon personnage, je n'appelais pas Linda. Quand il s'agissait de mon argent, je n'appelais pas Linda. Et Lance non plus. C'était vraiment : "Salut, comment ça va ? C'est un plaisir de vous voir." Une discussion très vague."

Le business du catch ne peut être tenu pour unique responsable de la mort de Cade, dit Murdoch.

"Je pense qu'au final, Lance était un homme et il a fait ses propres choix. Mais si vous regardez comme les choses se sont passées dans certaines situations où on s'est retrouvés, comme quand il s'est blessé à l'épaule quand Bob Holly l'a jeté de la troisième corde, il s'est disloqué l'épaule. Il a pris six semaines de congé. Ce n'était pas parce que la WWE lui avait demandé de revenir vite. C'était parce qu'il voulait revenir vite. C'était parce que, dans ce business, OK, vous voulez être le numéro un. Si vous voulez garder votre place, vous devez la défendre, vous devez être là pour la garder. Ce n'est pas la WWE, ce n'est pas que dans une compagnie. C'est comme dans toutes les compagnies de catch. Si vous voulez garder votre place, vous devez être là pour la garder. Si vous n'êtes pas là, il y a quelqu'un qui attend derrière vous et qui veut s'assurer que vous avez l'air aussi misérable que possible pour prendre cette place."

Dans sa dernière interview, Cade avoua qu'il était revenu bien plus tôt qu'il n'aurait dû.

"Il en est venu à un point où il prenait des anti-douleurs pour dissimuler sa douleur, pas pour continuer, mais pour dissimuler," dit Murdoch. "Lance vous dirait lui-même qu'il ne voulait pas que qui que ce soit sache que c'était aussi mauvais. Il ne voulait pas perdre sa place. Quand il a eu l'opportunité de se faire opérer, il a choisi de ne pas le faire, parce qu'il ne voulait pas perdre sa place. Ce n'était pas Johnny Ace qui venait nous voir, ce n'était pas Vince qui venait nous voir, ce n'était même pas Linda qui venait nous voir, personne ne venait nous voir en disant : "Trevor, si Lance ne se montre pas dans les semaines qui suivent, on va devoir te mettre sur la touche et tu devras rester chez toi." Ca ne se passait pas du tout comme ça. Le truc, c'est qu'on devait gagner de l'argent, et vous devez bosser autant que vous le pouvez pour gagner autant d'argent que vous le pouvez, parce que vous ne savez jamais quand le train s'arrêtera pour vous. Vous ne savez jamais, pour aucune raison en particulier, vous serez appelé le 3 juillet, et ils vous diront qu'ils n'ont rien pour vous, et qu'ils vont commencer la clause de 90 jours."

Ayant énormément pensé à la mort de son ami, Murdoch décide de penser à quelques moments heureux.

"Cette Terre était un meilleur endroit quand il y était, et le business du catch, le vestiaire, était meilleur quand il y était, ce business était le meilleur endroit où il pouvait être. Il n'était pas un fan quand Stone Cold Steve Austin venait balancer les gens aux quatre coins du ring ; il était un fan depuis le moment où il pouvait ouvrir les yeux et où il a regardé son premier match de catch. Il aimait le business, mec."

"Et chaque fois que vous y alliez, si vous catchiez avec lui, ou mer**, quand vous faisiez équipe avec lui, vos bottes avaient intérêt à être bien lacées parce que ce gorille de 110 kilos était un perfectionniste. Il se foutait de savoir si c'était deux, cinq, quinze ou vingt minutes, il voulait s'assurer que quand on y allait, tout, on bossait pour la compagnie numéro un dans le monde, et il pensait que tout le monde devait être au point, tout le monde devait être le meilleur. Quand vous n'étiez pas à la hauteur, il n'avait aucun problème pour le faire savoir."

"Le truc, c'est que Lance vous laissait le temps de vous améliorer. Lance comprenait que pas tout le monde avait la chance d'être entraîné par Shawn Michaels. Je ne le dénigre pas, Shawn est bon dans ce qu'il fait, Shawn est le meilleur dans ce qu'il fait, pour être tout à fait honnête avec vous. Et si vous aviez la chance d'être entraîné par lui, vous le refuseriez ? J'ai été entraîné par Harley Race, un des mecs les plus solides de son temps. mer**, un des mecs les plus solides aujourd'hui, si vous le rencontriez, si vous sortiez avec lui. Pas tout le monde avait la chance d'avoir été à notre place, et on le comprenait."

"Le truc qu'on comprenait pas, c'est quand vous aviez l'occasion de vous améliorer, quand vous aviez un endroit où aller pour apprendre, pour vous améliorer, si vous ne saisissiez pas l'occasion, au bout d'un moment, Lance et moi on commençait à être dans le business pour nous-mêmes et on faisait ce qu'on avait à faire pour nous assurer que le match serait grandiose. Si vous n'étiez pas à la hauteur, si vous ne vouliez pas faire d'efforts, si vous n'aimiez pas la façon dont on le faisait, alors on faisait ce qu'on avait à faire pour que le match soit aussi bon que possible."

Avec leurs attitudes décidément très old-school pour ce qui était de consacrer du temps et de ne rien laisser les ralentir, Cade et Murdoch obtinrent le respect des agents et des vétérans dans le vestiaire - quelque chose que Murdoch dit être important pour eux.

Quand les choses n'allaient pas comme ils le souhaitaient, ils ne se lâchaient pas publiquement ; ils s'avaient l'un l'autre.

"Lui et moi, on pouvait monter dans la voiture ou retourner à l'hôtel, et on se disait : "Mon Dieu, c'est pourri." Ca a jamais été, on n'a jamais eu à se plaindre à qui que ce soit parce qu'on avait l'autre comme compagnon, comme ami, pour se dire qu'au moins, on ne le faisait pas tout seul. Et c'était quelque chose que je chérirai toujours," dit Murdoch. "En tant qu'homme, en tant qu'ami, Lance me manquera toujours. C'est quelque chose que je sais que je n'aurai jamais avec quelqu'un d'autre, c'est quelque chose qui me manquera plus que tout le reste, le fait que mon pote me couvre, quoi qu'il arrive."

En conclusion, la vie de Murdoch est bien meilleure parce que Cade en a fait partie, et elle est bien plus vide depuis qu'il est parti.

"Il est un des rares hommes en ce bas monde dont je peux dire que je l'aime. Et je n'ai pas peur de dire à qui que ce soit que j'aimais cet homme comme un frère, comme un ami, comme un oncle, et en tant qu'individu. C'était un bon gars. Il aimait ses enfants, il aimait sa femme. Qu'importe les problèmes qu'il ait pu avoir, il aimait sa mère, son père et sa soeur. Il aimait ce business."
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[Interview] Trevor Murdoch parle de Lance Cade
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