Robert Roode se dévoile

Etiez-vous fan de lutte quand vous étiez jeune, et si oui, qui vous a influencé?

Oui, j'étais un fan de lutte déjà tout petit. J'ai dû commencé a regarder la lutte vers 7 ou 8 ans. J'ai grandi au Canada, j'ai donc pu regarder des gens comme Hulk Hogan, "Macho Man", des gens comme ça. Pourtant j'étais un joueur de hockey, et évidement, en vivant au Canada, j'ai toujours voulu être un joueur de hockey professionnel. Mais au fond de moi, je savais qu'un jour où l'autre je deviendrai lutteur professionnel.

Probablement vers 18 ou 19 ans, j'avais un bon niveau en hockey, mais je savais que je ne pouvais plus évoluer. Heureusement pour moi j'étais ami avec Val Venis. Il a donc signé avec la WWE, et j'ai commencé a m'entrainer un peu avec lui. Il m'a appris 2-3 choses, à partir de là, son partenaire du moment qui était à Porto Rico "Glamour Boy" Shane Sewell, qui était aussi canadien, m'a entrainé.

Vous avez eu quelques dark Matchs à la WWE au début de votre carrière. Qu'est-ce que cela vous a apporté?

Cela m'a vraiment ouvert les yeux. Mon 1er match a eu lieu en juin 1998, et j'ai fait mon 1er dark match vers l'automne 98. Donc à ce moment là je n'avais vraiment pas beaucoup de matchs dans ma carrière. Ce fut une expérience géniale. J'ai pu voir comment se comporter à la télé, comment on gère le backstage, comment on prépare les matchs, et beaucoup d'autres choses. J'ai dû avoir une dizaine de dark matchs ou de matchs télévisés avec la WWE entre 98 et ma signature à la TNA en 2004.

Qui a eu l'idée du personnage de Robert Roode, et que y avez-vous apporté?

En arrivant à la fin de la Team Canada, le personnage de Robert Roode venait essentiellement de Wall Street et de l'argent produit. Le tout étant une idée de Vince Russo, qui a été détaillé et appliqué par Dutch Mantel. Ce qui est bien avec l'équipe créative de la TNA, c'est qu'ils écoutent les volontés des lutteurs. C'est un vrai travail d'équipe.

Vous semblez avec une bonne relation avec Traci Brooks, en particulier quand vous êtes adversaires. Dire que votre personnage la traite mal, serait minimiser le tout. Est-il difficile d'être aussi méchant à l'écran?

C'est la meilleur chose dans la lutte professionnel, parce que le personnage incarné à l'écran et complètement différent de l'homme de la vrai vie. Traci et moi sommes Canadien. Nous nous connaissons depuis plusieurs années maintenant. Ce qui arrive dans le ring et à la télé, reste à la télé, et nous en rions souvent quand nous en reparlons. C'est une vraie professionnelle. C'est une très bonne manageuse et a beaucoup de talent à l'écran. J'ai beaucoup de plaisir a travailler avec elle. L'ensemble de l'histoire l'impliquant elle, Eric Young et moi a été le meilleur que j'ai jamais fait.

Vous avez dit que le personnage que nous voyons à la télé est complètement différent de vous dans la vrai vie. Pourtant vous jouer un rôle très violent et très méchant. Avez-vous déjà eu des réactions dû a cela de la part de personnes ne dissocient pas les 2 personnages?

Il n'est jamais arrivé d'avoir des réactions extrêmes comme des gens qui jettent des choses sur moi. Mais les gens qui viennent pour un autographe sont un peu timide en arrivant près de moi. Quand nous rentrons en contact avec les fans, ils sont très polis et très gentils.

Je ne veux pas être un "cool heel". Je veux que le personnage de Robert Roode soit haït, et je pense que c'est ce qui le rend unique. Dans toute la lutte, que ce soit ici, ou à la WWE, ou ailleurs, il y a toujours des heels qui se font acclamé. Moi je n'ai jamais d'acclamation et les gens me détestent. Donc, cela me fait sentir que je fais bien mon boulot.

Qu'elle a été votre sentiment de travailler avec quelqu'un d'aussi respecté que Booker T?

C'est vraiment génial. Nous avons travaillé ensemble dès qu'il est arrivé dans la fédération. Ça fait presque 5 mois maintenant. C'est une belle expérience pour moi. J'ai déjà beaucoup appris de lui. J'ai grandi en regardant les Harlem Heat, et il a accompli tant de chose à la WCW et à la WWE. C'est un honneur pour moi d'être capable de m'opposer à lui dans un ring.

Je crois que l'histoire que nous avons ensemble, et avec Sharmell est devenu presque dramatique. C'est un peu différent de ce l'on voit normalement dans les shows de lutte. C'est presque une situation de la vie réelle, et les gens s'y intéressent. Il est, je pense, l'un des meilleurs lutteurs à la fois dans, et hors du ring. J'apprend à la fois comment me comporter dans un ring, mais aussi comment gérer mon image à l'extérieur. Je suis vraiment heureux de pouvoir travailler avec lui.

Les gens qui regardent la TNA depuis quelques années vous ont vu grimper les échelons depuis la Team Canada, jusqu'à maintenant. Il semble même que vous êtes vraiment près des main-events. De quoi avez-vous besoin pour arriver au niveau supérieur?

Il suffit de continuer de travailler et de donner le meilleur. Quelque soit les choix de l'équipe créative, il faut que je donne le meilleur de moi-même dans le segments et dans les matchs. Je veux surtout garder ce qui fait de moi ce "heel". Je souhaite aussi continuer de travailler avec de très grands "faces" comme Booker T et Christian. Je vais devoir faire preuve de patience, et je pense qu'à la fin, cela va payer.