Koné à Marseille ?

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Il ne se passe pas une journée sans que le transfert de Baky Koné vers l'OM ne réserve son lot de rebondissements. Ainsi, on apprenait dans la journée que les négociations entre les deux clubs étaient au point mort...

Il est donc encore plus étonnant de lire sur le site de SkySports les dernières déclarations du joueur qui espère vraiment rejoindre l'OM. "Je suis vraiment heureux de rejoindre ce club merveilleux ; c'est un rêve qui devient réalité" aurait ainsi déclaré l'Ivoirien !

Et ce n'est pas tout puisque Koné aurait ajouté : "J'étais enfant quand un célèbre ivoirien (ndlr : Basile Boli) marquait en finale de la Ligue des Champions et je rêvais de jouer dans ce club quand je voyais Didier Drogba marquer but sur but à Marseille. Tous les Ivoiriens ont réussi à Marseille et j'espère que cela continuera aussi pour moi."

Koné chercherait-il ainsi à mettre encore davantage la pression sur ses dirigeants et notamment son président Maurice Cohen ? Réponse dans les jours voire les heures à venir...

Ils nous font chier, voila

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Nouveau rebondissement dans l'affaire Bakari Koné. Samedi le président marseillais indiquait : "J'essaye de trouver une solution financière avec le président de Nice. Il y a un périmètre pour s'entendre, on essayera dans les prochains jours à trouver un terrain d'entente" (voir dépêche).

Ce dimanche, L'Equipe annonce que Pape Diouf aurait transmis une ultime offre de 8.5M€ assortis d'un million de bonus. Suffisant pour faire céder l'OGCN ? Rien n'est moins sûr.

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C'est devenu une (mauvaise) habitude, les joueurs ont souvent le dernier mot en terme de transfert. Pour peu que leurs dirigeants s'opposent à leurs départs, en vertu du contrat (souvent juteux) signé entre les deux parties, ils partent tous au clash, n'hésitant plus désormais, à l'image de Hatem Ben Arfa ou Jimmy Briand, à brandir la menace de la retraite...

Il est difficile, voire impossible, de retenir un joueur contre sa volonté. Tous les entraîneurs de Ligue 1 vous le diront, ils n'ont plus la main concernant l'avenir de leurs joueurs. Si, heureusement, la grande majorité des transferts se passe dans les formes, d'autres sont source de haute tension tripartite, le joueur étant souvent engagé au milieu d'une bataille féroce entre deux clubs. Des bras de fer souvent truffés de petites phrases assassines ou de grandes promesses définitives qui font le bonheur des médias, et de leurs fidèles, qui trouvent matière à suivre de passionnants feuilletons estivaux.

Depuis l'ouverture du marché 2008, les amateurs de football se sont ainsi délectés du transfert à rebondissement de Grégory Coupet à l'Atlético Madrid, des états d'âme médiatiques de Didier Digard et d'Amara Diané, les bannis du PSG, du petit jeu de l'amour et bazar entre Lille et Claude Puel, finalement séduit par les avances de Lyon, du pillage en règle du Mans, ou encore de la bataille juridique entamée par l'Olympique Lyonnais et l'Olympique de Marseille concernant le départ de Hatem Ben Arfa pour la cité phocéenne. Un dernier exemple qui a vu l'introduction d'une nouvelle mode dans l'argumentaire du joueur: la menace de la retraite.

Au tour de Koné

Celle-ci est aujourd'hui brandie par le Rennais Jimmy Briand qui, décidé à rejoindre le Paris Saint-Germain, se déclare prêt à cette extrémité pour obtenir gain de cause après avoir décidé de boycotter le stage de son équipe à Carnac. Un dossier qui engage la parole de l'un, l'international Espoirs à qui le club aurait fait la promesse de le libérer en cas d'offre satisfaisante, et de l'autre, Pierre Dréossi, le manager du Stade Rennais, qui dément avoir donné sa parole. Une impasse qui pourrait finalement se déboucher si le PSG, qui propose 8 millions d'euros pour ce transfert, et Rennes, qui en attend 12 millions, parvenaient à trouver un compromis.

Ce dossier n'est pas sans rappeler celui qui oppose l'Olympique de Marseille et l'OGC Nice concernant le transfert de Bakary Koné. A l'instar de Briand, l'international ivoirien s'est engagé dans un bras de fer avec son club, refusant d'accompagner ce week-end ses coéquipiers partis en stage à Vichy. Si Koné, auteur de 14 buts la saison dernière, est d'ores et déjà tombé d'accord sur les modalités de son futur contrat avec les dirigeants marseillais, il attend toujours que ces derniers s'entendent avec leurs homologues niçois. Joint lundi par nos confrères de Football.fr , Maurice Cohen, le président azuréen, n'avait " rien à dire " sur le sujet tandis que Pape Diouf déclarait à La Provence ne pas pouvoir se permettre " d'être aspirés dans une surenchère ", refusant d'aller au-delà des 8,5 millions d'euros, plus le bonus d'un million, proposés.

Alors qu'Eric Gerets, l'entraîneur marseillais, attend avec impatience sa dernière recrue offensive, cette dernière offre marseillaise, qui se rapproche des 12 millions d'euros espérés par Nice, sera étudiée ce mardi par le conseil d'administration de l'OGCN. La fin du feuilleton pour Koné ?

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D'après Maurice Cohen, le président niçois, Baky Koné ne viendra pas à l'OM. Les négociations entre les deux clubs ont été rompues. Pape Diouf et surtout le joueur lui-même ont réagi dans la foulée...

"Les négociations sont rompues". La déclaration de Maurice Cohen a claqué dans l'air ce mardi soir. Le président de Nice assure que Baky Koné n'ira pas à l'OM. Le club niçois a adressé aux dirigeants marseillais une contre-proposition de 9 millions d'euros plus 1 million de bonus et 15% à la revente. Rappelons que l'OM avait fait une ultime proposition de 8,5 millions d'euros plus 1 million de bonus.

Mais comme Pape Diouf l'avait annoncé, l'OM n'a pas succombé à la surrenchère niçoise. Le club olympien a refusé catégoriquement la contre proposition de Nice. Il ne devrait donc pas avoir de nouvelles discussions entre Nice et l'OM pour le transfert du petit Ivoirien. "A partir du moment où l'offre marseillaise était la dernière, je vois mal Pape Diouf revenir là-dessus" a déclaré Cohen à L'Equipe. "Nous avons fait beaucoup d'efforts. Plus que Marseille en tous les cas. Et nous n'en ferons plus. C'est notre dernier prix" a coupé court le président niçois.

Désormais, le club niçois attend des propositions de la part d'autres clubs, notamment le PSG. Le joueur quant à lui est prié de se rendre à l'entraînement du côté de Nice. "Une chose est sûre, on ne discutera plus avec personne, que ce soit l'OM, s'il accepte nos conditions, ou les autres clubs intéressés, tant qu'il n'aura pas repris l'entraînement" a prévenu Cohen.

Un peu plus tard dans la soirée, le président de l'OM Pape Diouf a réagi aux propos de Cohen : "Je refuse systématiquement de mener les négociations en plein air et sur la place publique. Je n'ai pas de commentaires particuliers à faire sur une affaire dont les éléments sont connus des deux parties. Je comprends tout à fait que Maurice Cohen représente les intérêts d'un groupe d'actionnaires mais il en est de même pour moi qui représente les intérêts d'un actionnaire. Je laisse à Maurice, qui fait partie de ces présidents que j'apprécie et qui ont même mon amitié, la responsabilité de ce qu'il a déclaré. Qu'un problème existe aujourd'hui entre le joueur et son club, cela ne nous regarde pas. Il revient au club niçois de résoudre ce problème s'il existe" a-t-il déclaré à l'AFP.

L'OM a-t-il fait une croix sur la venue de Baky Koné ? Peut-être pas encore...

Le joueur -volontairement muet depuis le début de de l'affaire- est finalement sorti de son silence en publiant un droit de réponse sur son site officiel (www.bakykone.free.fr). Il y révèle certaines informations...

Il raconte ainsi que lors de la prolongation de son contrat en août dernier (sans laquelle le joueur aurait pu partir sans que le club ne puisse toucher d'indemnités de transfert, arrêt Webster oblige), les dirigeants lui avait promis un bon sortie "et que rien ne viendra entraver mon éventuel départ en fin de saison" écrit Baky. Par contre, le montant du bon de sortie n'est pas inscrit : "Le club souhaitant indiquer une clause d’indemnité de transfert de 8M€, alors que de notre côté nous estimions que la valeur correspondait plus à un montant de 6M€. Afin de ne rien bloquer et pour permettre de continuer dans un bon esprit, nous acceptons d’indiquer sur proposition du club, que le transfert se négociera à « la valeur du marché ». Cette phrase qui parait anodine prend actuellement une importance capitale" reconnaît le petit Ivoirien.

Mais quand Baky opte le mois dernier pour l'OM ("Le projet sportif proposé par l’Olympique de Marseille retient mon attention. En effet, il correspond après analyse à celui qui me permettrait le plus de continuer l’ascension sportive commencée depuis mon arrivée en France"), les dirigeants niçois changent de ton. Sans concertation avec Baky, ils définissent le fameux montant du bon de sortie qui bloque depuis les négociations avec l'OM. "Quelle formule intelligente a été sortie pour définir ma valeur du marché ? Est-ce un chiffre sorti de nulle part ? Sur quelle référence se base-t-on ? Est-ce dû à mon choix ? N’apprécie-t-il (à propos de Maurice Cohen) pas l’Olympique de Marseille ? Aurait-il agi différemment si j’avais souhaité rejoindre un autre club ?" s'interroge le joueur.

"Après une entente cordiale pendant trois ans, mon club a une drôle de façon d’honorer notre contrat écrit et notre contrat moral. Quelle façon de récompenser tous les efforts consentis depuis que je suis arrivé ici" se désole Baky qui dit vivre "un vrai cauchemar"...

Après Ben Harfa, Koné Put*** mais Marseille, ce sont les rois pour les transferts qui débouchent sur un clash joueur - président.

En ce moment y'a pire comme Clash, Rennes- Jimmy Briand ^^

Ils nous font re-chier

ThePhenomen a écrit:

Après Ben Harfa, Koné Put*** mais Marseille, ce sont les rois pour les transferts qui débouchent sur un clash joueur - président.

Tu crois qu'ils le font exprés .

Maintenant, Lyon est aussi sur le coup...

Ah bon ?

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Alors qu'Eurosport indiquait qu'un accord aurait été trouvé entre Nice et Lyon pour le transfert de Bakari Koné sur le montant souhaité par l'OGCN (entre 10 et 12 M€), le président de Nice Maurice Cohen -décidément pas avare en déclarations à la presse- a démenti sur le site Football.fr : "L'OL revenu à la charge ? Non. Pour l'instant, Baky ne va ni à Marseille, ni à Lyon. Il reste Niçois."

Dans le même temps, le club lyonnais a publié un communiqué sur son site officiel : "L’Olympique Lyonnais tient à apporter un démenti formel au sujet d’éventuels contacts avec l’OGC Nice pour la venue de Baky Koné et rappelle par ailleurs que l'entraîneur général Claude Puel a récemment confirmé qu'il comptait sur Sidney Govou."

Encore beaucoup de bruit pour rien dans cette affaire. Victime d'une gastro, Baky Koné est quand à lui attendu lundi prochain à l'entraînement des Niçois qui sont actuellement en stage à Vichy jusqu'à vendredi.